Base plein-air et de loisirs de Vaires
Texte et Dessins
Images
Lieu | Torcy |
Maître d’ouvrage | Région Île-de-France |
Surface | 570 m2 |
Budget | 3.600.000 € |
Programme | Requalification de la base de loisirs de Vaires |
Équipe | Jacques Coulon, paysagiste, mandataire |
Le besoin
La Région Île-de-France met en œuvre des zones payantes et zones gratuites dans ses bases de loisirs de plein-air. La base de Torcy, lieu d’implantation du projet, apporte aux résidents de la région un cadre dépaysant et de nombreuses activités sportives et nautiques.
Le projet vise donc à réaménager les flux et les filtres d’accueil et d’entrée d’une base qui doit pouvoir accueillir 10 000 personnes en simultané d’une part, et à créer un bâtiment d’accueil pour le public hors douane, comprenant une grande salle qui donne sur le paysage, à vocation de réunions, fêtes ou séminaires, complétée d’une cafétéria. Au bâtiment s’ajoutent l’aménagement et la création de stationnements extérieurs.
Le contexte
La base de loisirs d’origine a été conçue par le paysagiste Jacques Coulon, que nous avons accompagné pour cette nouvelle intervention.
Le bâtiment d’entrée que nous devions étendre avait été, lui, conçu par Michel Rémon. L’extension devait donc s’intégrer à cette architecture pré-existante, pour ne former plus qu’un. A l’échelle du paysage, un majestueux plan d’eau bordé d’arbres et de plages paysagées, la question architecturale se pose dans des termes simples : comment bénéficier au maximum d’un tel cadre.
Intentions et solutions
Offrir au public un paysage remarquable depuis l’intérieur du bâtiment comme depuis la terrasse qui épouse la géométrie du bâtiment est la seule raison du projet. Elle est amplement suffisante.
Le bâtiment est un parallélépipède rectangle qui se glisse sous l’auvent existant.
Fermé côté accès, il est ouvert sur son angle côté lac. Les porteurs sont limités au strict minimum, l’ensemble des menuiseries extérieures s’efface derrière des pleins qui n’ont pas de vue. En résumé, le bâtiment s’efface au profit du paysage. L’intérieur devient un auvent lorsque les châssis vitrés sont escamotés, la surface utile double par l’utilisation de la terrasse qui épouse la géométrie de la salle. Le paysage est happé par le bâtiment.
En cas de nécessité, un brise soleil à lames ajourées orientables se superpose aux façades vitrées. La salle de restauration est rafraîchie par l’évaporation à la surface de l’eau et les courants d’air induits, permettant de s’affranchir d’un dispositif technique de climatisation.
En cas de nécessité, un brise soleil à lames ajourées orientables se superpose aux façades vitrées. La salle de restauration est rafraîchie par l’évaporation à la surface de l’eau et les courants d’air induits, permettant de s’affranchir d’un dispositif technique de climatisation.